lundi 30 juin 2008

10. A bailar la rumba!

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Je m'absente un peu plus de huit jours, alors de la musique pour ceux qui veulent danser la rumba ! Attention celle-là est rapide

Une autre chanson de Manolo magnifiquement illustrée par fuegogitana...
Décidement, elle ne connait pas Manolo mais elle a eut comme qui dirait pour Manolo, le même choc artistique que j'ai eu pour José Reyes que je n'ai jamais connu!

Merci à fuegogitana pour ses belles videos!

Je n'ai pas "Mucho dineros" mais je pars quand même!


Re-précision : Les billets ne se suivent pas, c'est à l'inspiration. Pour les lire, cliquer sur le mois ou mieux, sur la flêche en face du mois.

samedi 28 juin 2008

9. De la Camargue à l' Afrique du Nord...!

Je vais m'absenter quelques jours et en attendant, avant de se relançer dans le rythme flamenco (comme le disait Paco el Lobo, mélange juif, arabe, gitan et espagnol, je préciserais pour l'influence juive) repartons...

en Camargue avec Manolo. Que de souvenirs! Avec des amis, ma mère, les gitans, Manolo, que d'années passées ensemble, des repas mémorables, des rires et j'en passe!
Mais surtout sa voix légendaire! La voix de Manolo si belle, Manolo le chanteur de charme ou de rumbas endiablées!

Alors, comme ce sont les vacances, laissons-nous charmer par les tonalités envoûtantes de la voix de Manolo avec cette vidéo,

et ensuite, laissons-nous enchanter par une deuxième video sur la vie d'Aurélie Picard, Princesse des sables... un mélange français-arabe, histoire de voyager un peu...




Aurélie Picard :




Bonnes vacances!

lundi 23 juin 2008

8. Danse avec les loups



Ma rencontre avec les amérindiens, particulièrement avec les Lakotas (sioux) et les cheyennes, s'est produite en premier sur une cassette de relaxation de Michel Dogna "La source intèrieure" à ma grande surprise, car je ne m'interressais pas particulièrement aux indiens d'Amérique jusqu'alors.
De toutes façons, il s'est toujours produit des choses étranges au contact de Michel Dogna.
Je l'ai plusieurs fois fait venir à Clermont pour des conférences ou stages de guérison et..il s'en est passé d'autres!
C'est quelqu'un de très spécial Michel.
Puis pas tout à fait un mois après, j'en reparlerais peut-être un jour, j'ai rencontré les indiens d'Amérique pendant un week-end, et ensuite souvent, à 30 KM de Clermont-Ferrand à Vernines et je suis entrée dans l'Association Amitié Franco Lakota Dakota-AFLD.
Mais c'est aussi lié à Miguel, très lié même. Ces évenements se sont produits après son déces.
C'est mon histoire.



Dès que j'ai visionné Danse avec les Loups, j'ai été bouleversée.
Et j'ai eu tout de suite le béguin pour l'acteur Graham Greene ici en photo!
Ah vraiment....!!!!
J'ai ensuite regardé à peu près tous ses fims.
Actuellement je recherche des photos où je danse la rumba, entre autre.
Et je pense les poster pendant les vacances ou à la rentrée.
Pour information, les indiens
adorent la rumba gitane.






En attendant, ce sont les vacances, et je souhaite à tout le monde de trouver, pour ceux qui ne l'ont pas, l'amour ou l'amitié.
J'aime beaucoup Kévin Costner bien sûr, et en parlant d'amitié,
voici une très belle scène qui peut rappeller la phrase du renard dans le Petit Prince : "Si tu veux un ami, apprivoise-moi!"






Mitakuyé Oyasin! Nous sommes tous reliés!

Billet précedent sur Michel Dogna : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/04/4-un-ami-de-longue-date.html
Billet suite sur les indiens et Michel Dogna : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2009/04/5-lindien.html

vendredi 20 juin 2008

7. Coups de coeur!

C'est la fête de la musique demain, et à chaque fois que j'y participe dans ma ville, j'ai toujours deux points de repère importants : Je suis dans toutes les rues la Compagnie Créole quand elle y est et après je me fixe vers le groupe de musique rai, et difficile de m'en décoller!

Je veux mettre ici en évidence deux videos splendides, et j'en mettais d'autres (la fête, ce n'est pas que le 21 juin) une video :

de danse orientale exécutée par Sadie

et l'autre de flamenco, Tomatito et Duquende.

Contemplez Sadie, une danseuse orientale éblouissante de grâce et de beauté, une pure merveille! Une superbe corégraphie :

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Sadie super BellyDance !
envoyé par C-U-P-I-D-O-N

Et du flamenco... De très haut niveau, aussi bien par le chant que par la danse avec Tomatito et Duquende entre autre :



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Suite : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2009/03/3-coups-de-coeurs-2.html

jeudi 19 juin 2008

6. Le paranormal 2




Alors qu'au mois de Mai dans le billet "Le paranormal 1" je postais une video trop courte hélas d'un inteview du Père François Brune,
hier soir : J'ai re-trouvé une deuxième video un peu plus longue, comme par hasard!

Qui parle du fameux "reposer en paix" et "résurection à la fin des temps", mal comprise, parce-que souvent mal expliquée par l'église, heureusement certains prêtres sont là pour....rétablir cette.."erreur" peut-être pas si innocente, on y reviendra.



Bref biographie du Père Brune :

"Le Père François Brune, diplômé de Latin et de Grec en Sorbonne, a suivi des études de philosophie et de théologie à Paris et à Tübingen, ainsi que des études d'Ecriture Sainte à l'Institut Biblique de Rome. Il a enseigné ces matières dans des Grands Séminaires.
Le Père Brune s'intéresse également depuis plus de trente ans aux mystiques des grandes religions"

Et des apparitions mariales, dont il a écrit un livre extraordinaire,
Et aux phénomènes paranormaux donc, c'est lié, car l'exixtence terrestre des mystiques est pétrie de de phénomènes paranormaux.
Les Saints que l'ont évoque, pour ceux dont c'est le cas, ne sont pas dans la croyance mais dans la foi.Ils ont eu des visions, des dialogues, des bilocations et j'en passe à faire palir d'envie ce ux qui ont vécu des expèriences aux frontières de la mort ou NDE!
Je précise également que les Saints ne sont pas que catholiques.

Le Père Brune a écrit de nombreux livres, dont un best seller qui s'est vendu à je ne sais combien de millions d'exemplaires et traduit dans je ne sais plus combien, de langues (il me l'avait dit, mais je ne me souviens plus) autant sinon plus que le livre de Moody : la vie après la vie",

"Les morts nous parlent" sur la transcommunication instrumentale et "Les morts nous parlent2" sur les NDE.

La TCI n'est pas une croyance, mais une pratique avec un objet neutre : le magnétophone,

Et le Pape Pie XII s'intéressait lui-même à cette méthode de communication entre les vivants et les morts qu'il voyait comme "un moyen scientifique bien différent du spiritisme car neutre et impossible à influencer par l'esprit humain..."


Donc depuis longtemps je me dis que ceux qui nient la TCI ont le droit de le faire à condition d'avoir vérifié par eux-mêmes, ou en se déplaçant : Il y à des liens ici, des conférences à ce sujet (j'ai déjà fait venir le Père Brune plusieurs fois dans ma ville, moi même j'ai été demandée autrefois pour deux petites conférences), des livres écrits sur l'au-delà, je n'ai cité que deux livres du Père Brune!
Et combien d'autres en ont écrit!

Si les gens ne veulent pas s'informer, cela les regarde, ils en on le droit mais....alors le débat est stérile, et je ne m'épuise pas inutilement.
Les guerres de religions... vous savez...moi...(rires)...

Je suis là pour témoigner pas pour convaincre et nul n'est obligé de me lire.
La transcommunication instrumentale m'est "tombée dessus" en 1992, et c'est en 1993 qu'elle a véritblement explosée dans ma vie.

Ceci n'est qu'une brève introduction d'une historique de la TCI que je ferais plus tard.

Donc deuxième video :


Pour vous Père Brune :


Mais c'est formidablement porteur d'espoir la TCI, l'écriture automatique ou inspirée!

Je reparlerais dans l'historique de la TCI, de la croyance (toute respectable qu'elle soit) la religion et la foi, tous ces termes souvent amalgamés et qui si souvent s'opposent!

Et si ce n'est pas facile de sortir de ses habitudes, essayons quand même de comprendre.... avec le sourire!

Et....on termine en chanson, le réalisateur du film Ghost en connaissait un sacré morceau sur l'au-delà, je peux vous le dire!





"Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire" Bernadette Soubirous.

P.S. Selon mon inspiration, des messages de transcommunication instrumentale ou autres phénomènes paranormaux peuvent être glissés dans d’autres sujets ici n'ayant pas de rapport directs avec ce thème. Il peut donc y avoir des messages de l’au-delà ailleurs que dans les sujets annoncés paranormaux…

Lien précedent : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/05/3-le-paranormal.html

SUITE : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/11/1-le-coeur-dune-mre-le-paranormal-3.html

dimanche 15 juin 2008

5. Hommage à Antonio de Plata

Je suis bouleversée ce matin car comme par hasard, je viens de découvrir deux vidéos sur Luis Baliardo alias Antonio de Plata, le fils de Manitas de Plata.

Bouleversée car hier soir avant de m'endormir je pensais à beaucoup de chose, à notre passage terrestre et à l'au-delà, à ceux que j'ai perdu (moi-même je suis passée de l'autre côté en 2006) et je suis revenue.

Et par hasard, je suis tombée sur ces vidéos : "Hasard" .....Ce mot n'est-il pas d'étymologie arabe et signifier "la main de Dieu" quelque chose comme cela? C'est un signe pour moi....ces vidéos.

Si dans ma vie j'ai passé des moments inoubliables et joyeux, c'est bien en sa compagnie !

Si dans ma vie j'ai rit d'une façon mémorable et inégalable : C'est par lui.
Antonio avait un réel talent de comique, il faisait de véritables sketches et j’en ai souvent pleuré de rire !
Il m’est arrivé des moments où je rejoignais tout le groupe à la Grande Motte non plus pour les écouter jouer mais pour rire. Antonio était une sorte de thérapie.
Je sais ce qui se cache derrière le rire (parfois l'angoisse), ce que peut consciemment ou inconsciemment dissimuler une personne qui rit ou aime faire rire, bien sûr, mais le résultat était là : Je riais !
Et quelqu’un qui aime faire rire c’est quelqu’un qui veut être aimé, de toutes façons.

Si dans ma vie j'ai était emballée par un grand talent en rumba et une très belle voix : c'est bien par la sienne!
Il avait un léger bégaiement qu'il réussissait à surmonter, il avait du courage!
C'était un guitariste de talent, un talent pas assez connu, comme celui de son frère Manero d'ailleurs.
Il aimait parler de certaines causes humanitaires à son public ce qui dénotait une qualité d'âme.
Souvent il faisait comme Jacques Martin, et présentait des enfants qu'il prenait dans le public et les questionnait : Encore des crises de fou rire qu'il déclenchait...

Car lui seul savait mettre une ambiance rare et entraînait les autres!
La Grande Motte vivait grâce à lui. Il possédait un entrain et une énergie sans pareil.

J’ai passé plusieurs années de joie, pendant l’été et à Pâques (deux fois) , grâce à lui.
Et comme j'habitais dans le Centre de la France, descendre dans le sud était pour moi un dérivatif attendu toute l'année.

J'étais scotchée à la Grande Motte alors, même si peu de temps après je vais être abonnée aux Saintes maries de la Mer car je vais tomber amoureuse d'un gitan d'Espagne.

Et à travers ce gitan d'Espagne, je vais encore connaître la douleur de la séparation par la mort, mais bien sûr, le chagrin va être différent et cruel...

Cependant, (et ce billet est prévu depuis le début de mon blog) j'en reparlerais de cet amour éprouvé, avec la satisfaction, mais cela à été un choix personnel, d'avoir su aimer de telle façon que je n'aurais jamais perdu cette personne par ma faute :
En effet, après Miguel, je n'ai jamais plus eu aucune relation physique avec un gitan.

J'en reparlerais plus, même si j'y ai déjà fait allusion ici à d'autres endroits, car en fait,


j'ai des choses à dire aux femmes....

Mais revenons à Antonio de Plata, j’aimais toutes ses chansons et notamment une que j’écoutais sans cesse : "Tika tika boum"
Elle me mettait en joie, me tonifiait.
C’était même compulsif : Lorsque je voyageais, il fallait qu’à mon point d’arrivée ce soit cette chanson là qui résonne dans ma voiture.
J’en aime les paroles et la musique.
Les paroles lui ressemblaient bien !

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Voici une première video un peu floue au début mais très nette ensuite :


Je me réfugiais plus que jamais après son décés, dans l'écoute des comiques, on fait son deuil comme on peut, une façon comme une autre de me rapprocher de lui, de le péreniser..

Mais je savais que la mort n'est pas l'arrêt de la vie : Depuis longtemps grace à la pratique de la transcommunication, j'avais eut des contacts avec des entités, connues ou inconnues, témoignant de la continuation d'une autre vie après l'arrêt de la vie terrestre.

Cela peut considérablement aider, même si cela n'évite pas le chagrin dans les premiers stades d'un deuil.




Je te remercie Antonio de ta gentillesse, tu manques à tous ceux qui t'on aimé, mais nous retrouveront tous un jour, dans un amour magnifié où seule reste la lumière dans le coeur de chacun d'entre nous.


Tu es dans mon coeur pour toujours.



P.S. Ce billet avait été créé hier mais j'ai eu des problèmes tehniques, aussi je le reproduit aujourd'hui avec les corrections.

Deux vidéos d'Antonio de Plata supprimées, heureusement on aura eu le temps de les voir quand même !

Cela me rappelle que l’année dernière, sur un site, j’avais mit une très belle vidéo de Manero de Plata (le frère d’Antonio) dont voici le lien :
http://www.youtube.com/watch?v=odF7_IYuJt0&mode=related&search= .

Manero y chantait un fandango avec son talent immense habituel, accompagné par son père, très belle video...

Peu de temps après, cette vidéo avait été suprimée. O ! Quel dommage !

Pourtant, les fils de Manitas ont beaucoup de talent : J’en reparlerais plus tard…vraiment !
J'ai passe de trop beaux moments avec eux!
Ils ont ou avait de qui tenir ! On le dit bien du talent de Kema (voir site de chico et lesGipsy king), petit fis de Manitas : « Bon sang ne pourrait mentir »...


SUITE : " Un diamant nommé Manero " 30 décembre 2013 sur ce blog
A bientôt !


mardi 10 juin 2008

4. Isabelle Lionnet et transcommunication

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Message du 9 juin à sa mère, toujours bien sur.

bonjour .... mamounette ! ne vous laissez pas envahir par la morosité ambiante !!! par toute cette violence qui déferle sur le monde ! nous en savons les difficultés ... mais il vous faut tenir bon ... et propager le plus possible une étincelle d’espoir et d’amour !! cette émission de radio a ... et aura des retombées ... merci de t’être laissé convaincre ! nous savons que vous traversez des moments de doutes ... .d’incertitude ... qu’il vous est difficile de ne plus penser au passé ... et pourtant ! votre équilibre ... votre paix intérieure ... sont dans le moment présent !!! c’est un "travail" de re-conditionnement !! nous vous soutenons de toutes nos forces ... mais nous savons aussi que le chemin est ardu !!! mais un jour ... vous pourrez dire avec conviction :"les cimes d’aujourd’hui sont à la mesure des abîmes d’hier !!" votre monde a besoin de chacun de vous .... aussi "petit" que vous vous sentiez .... vous avez une importance considérable !!! et nous avons besoin de votre participation !!! c’’est une chaîne d’amour ... une passerelle d’amour ... un arc-en-ciel d’amour qui nous relie !! nous vous aidons ... mais nous avons aussi besoin(encore une fois !) de votre aide ! alors ... nos aimés ... pour que la lumière triomphe .... regardez la cime ... le sommet de la montagne !!! que cela soit !!haut les coeurs ! re- méditez cette phrase :" c’est à partir des petites choses que l’on honore ... et dont on prend soin ... que les grandes choses naissent !"

Isabelle, le 9 juin 2008


Transcommunication :




1994, j'écoute souvent "como tu suenas" de Ricao, sur cet album ci. Ce morceau de musique a le don de m'apaiser, il est doux et je vais m'en servir comme support en TCI,

à la fin du morceau, sur les dernières notes, la voix de M., très reconnaissable, enchantée, s’imprime avec douceur (1995) :

« Quelle paix! «

Il aime aussi ce morceau. Il est "bien" de mon apaisement, il y à une osmose...

Le 25 janvier 1994, j'ouvre mon micro, me munis de mon casque, et me mets en état de méditation musicale. J'enregistre l'Impromptu de Schubert. Je suis recueillie, apaisée, les yeux fermés prés du fauteuil ou je suis persuadée qu'il se tient souvent. Les dernières notes s'égrènent, et sur ces dernières notes diminuendo s'enregistre sa voix douce, lente et éblouie, extrêmement reconnaissable aussi, ce qui rend ce message d'autant plus impressionnant :


"Que c'est beau!"


Je suis très émue. Il réitérera son admiration par le même message sur le même morceau de musique, un an après, d'un ton plus saccadé‚ détaché entre les mots et beaucoup plus bas :

"Que-c'est-beau".

Ainsi, il avait écouté en même temps que moi! Nous étions ensembles à entendre Schubert, et je lui avais procuré une vraie joie à mon tour. Comment exprimer l'émotion de cet instant ? Le message est d'une netteté bouleversante, et sa voix si apaisée. Merci, Monsieur Schubert! Ce n'est que longtemps après, que je découvrirais dans les livres et les textes de Georges Balan pourquoi ce morceau de musique m'apaisait tant. Il en dit ceci :

"Ce que renferme essentiellement cette musique, ce n'est pas un ciel gris, mais essentiellement un soleil qui ne cesse de percer à travers les nuages, antagonisme, que Schubert ressentait comme une alternance entre aimer et souffrir (...). Mais même alors, la constante transparence céleste de la mélodie est le signe indubitable que le soleil mozartien de l'amour, qui vit dans l’âme de Schubert ne connaîtra point de crépuscule : "Et à chaque fois que l'amour s'arrache à la douleur une petite étoile, une nouvelle, scintille dans le ciel" dit un de ses Lieder ".

"...Et à chaque fois que l'amour s'arrache à la douleur une petite étoile, une nouvelle, scintille dans le ciel"....

Un soir, enregistrant sur un bruit blanc, j’eus un message FORT qui me procura une grande joie :

"COUSINE ! "

Voix masculine très nette. C'est un vrai signe de reconnaissance. Car à cette période, aucun cousin de ma famille n'est décédé. Il n'y a qu'un gitan pour me nommer ainsi. En effet, en dehors des surnoms plus personnalisés, les gitans qualifient souvent ainsi les femmes qu'ils fréquentent régulièrement et depuis longtemps. Ce gitan, en fait, répond à un questionnement que j'ai depuis longtemps, par ce bref message. Je sais que dans l'au-delà, des gitans m'aiment. C’était la première apparition des gitans de l’au-delà, il y en aura beaucoup d’autres plus tard ! Et ceci spontanément, sans que j'en fasse moi-même la demande.

Cette même voix va insister, tout de suite après le message de M. sur la musique de Ricao, avec force et netteté, une voix un peu éraillée :

« Cousine! Coquine! »

Le message à un ton affectueux et très net. La voix me trouble. Je reçois une secousse! Beaucoup plus tard je me demanderais : Ne serait-ce pas...........Ce gitan qui m'a provoqué un énorme choc artisitique.....J'ai une intime conviction, mais pas de preuve pour l'instant.
Si ses proches un jour...

Antèrieurement, fin septembre 1993 : L’idée me vient d'utiliser une boite à musique (dont je reparlerais) comme support. J'explique à M. qu'il s'agit de La lettre à Elise de Beethoven, et que la traduction française est : "Tout l'amour que j'ai pour toi, il est beau et plein de joie (...)" c'est du moins ce que j'ai toujours entendu. Pendant que la boite à musique joue, je l'entendrai, à la réécoute, dire d'un ton un peu chantant, car les voix de l'au-delà sont souvent un peu chantante :

"C'est joli, c'est joli, c'est joli." trois fois.

Bonne journée!...

dimanche 8 juin 2008

3. Le flamenco c'est facile!

Il a raison Paco el Lobo! Le flamenco c'est facile............
On va d'ailleurs continuer avec de très belles vidéos accompagnées de magnifiques poèmes, comme j'en ai parlé.

Et oui, pour vous souhaiter une bonne fin de week-end, et finir ce jour par une note...optimiste, une démonstration de....flamenco, pour attester que tout le monde peut en faire Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit!

2. Raconte-moi l'Algérie grand-mère...

Mon grand-père et ma grand-mère



















Français, le savais-tu ?

Que savais-tu de nous, avant de nous connaître ?
Un fidèle portrait n’est jamais qu’un portrait.
Pour nous pouvoir juger – pouvoir te le permettre !
Il fallait négliger l’apparence et les traits.

Il fallait te mêler au peuple de nos villes ;
Vivre avec lui ses joies et partager ses peines ;
Et ne pas te laisser, tel un mouton servile,
Mener sur le chemin qui conduit à la haine.

Que savais-tu de nous, Français de Métropole ?
Savais-tu seulement que nous étions Français ?
Que nous l’étions. Avant qu’un dénommé De Gaulle,
Machiavel galonné, chez nous vint à passer.

Savais-tu qu’Hernandez, Mohamed et consort,
Chérissaient ton pays, car il était le leur ?
Et que pour le sauver par deux fois de la mort,
Ils vinrent le défendre, apaiser ses douleurs ?

Savais-tu qu’aux accents de « votre Marseillaise »
Nos cœurs battaient plus fort ? (Ô, maudites fanfares !)
Et savais-tu qu’Alger était terre française,
Avant de la livrer, inconsciemment, aux barbares ?

Savais-tu ?... Savais-tu ?... Non !
Tu ne savais rien !
Pour toi, nous habitions cette lointaine Afrique,
Où nous faisions « suer le burnous algérien »,
Au nom d’un Empereur ou d’une République.

Armand Claude Villa (« Afin que rien ne se perde »)

1962

Vous ne nous avez pas accueillis bras ouverts,
Petits, mesquins, rancis dans vos sous-préfectures,
Confinés dans vos fiefs aux étroites bordures…
Fallait-il qu’on vous l’ait borné votre univers !
Que l’on ait déguisé la victoire en revers, …
Notre ardeur au travail devenant flétrissure,
Notre combat souillé, risible la blessure,
De dix printemps d’horreur, dix étés, dix hivers
Vous nous avez perdus dans vos lois scélérates,
L’inhumaine rigueur des esprits bureaucrates,
De dossiers en dossiers, de rancœur en rancœur !
Balançant de l’injure à la fausse promesse,
Allongeant le poison avec du vin de messe,
Quand il aurait suffit d’avoir un peu de cœur.

Geneviève De Ternant « Poèmes dans la tourmente »<:P>
E XILéS

Fille de Pieds-Noirs


Nous sommes tous des exilés de quelqu’un ou de quelque part. Ma grand-mère n’est plus, et je suis en exil. En exil de l’amour maternel, oui ! En exil de la quiétude, du bien être, de la joie et la beauté. «Raconte-moi l’Algérie Grand-mère ! », et alors pendant des minutes entières, ses mots jamais ne se tarissaient. Pendant des heures si je l’avais laissée faire ! Grand-mère mon havre de paix, mon bonheur, mon repos. Celle qui me comprenait, me devinait, m’aimait. Je n’avais pas toujours besoin de parler. Je me trompais souvent et l’appelait « maman », alors nous riions ! Grand-mère à l’amour inaltérable. C’est auprès d’elle que je venais panser mes plaies. Elle m’aimait tant que sa présence me suffisait, souvent je n’éprouvais même plus le besoin de dire. Dans son sillage, tout s’effaçait. Grand-mère, mon oasis, mon paradis sur terre ! Notre complicité, nos joies et nos disputes légendaires : Elle était plus têtue que moi ! O combien ! Alors son perpétuel accent pied-noir se faisait plus prégnant. Même nos chamailleries me manquent… Grand-mère mon amour, grand-mère beauté, simple mais élégante, un tantinet austère, juste ce qu’il faut pour « avoir l’air comme il faut », grand-mère pureté, esprit de jeune fille encore souvent naïve, et pourtant tellement…médium ! Etrange mélange de pureté et de connaissance ! Grand-mère romantique et pourtant volontaire, faisant de sa vie un art : Ses doigts de fée créaient de la dentelle et des broderies à nulles autres pareilles. A Mascara et à Toulouse, ses doigts couraient sur le clavier du piano Klein….A Mascara et à Oran, devant des musiciens avec qui elle était en duel : De concertos ! Quand elle a du partir, à sa grande surprise, à la fin d’un morceau : « Ils se sont levés d’un coup ! Tous ensemble, muets… », dans un silence terrible, un silence qu’elle entendrait toujours, et qui à travers ses mots, me faisait frissonner. . Puis Toulouse et les cours de piano, c’était autre chose. Des cours trop rares pour survivre. C’était l’exil, la dureté de la vie, l’étroitesse. Rue Raoul Ponchon, que de souvenirs ! Ce coq légendaire élevé en cachette par ma grand-mère sur son minuscule balcon, (en guise de paiement de cours de piano), objet de discussions passionnées, de fou rires, qui ne cessèrent que lorsqu’il finit occis…dans nos assiettes. Puis avenue de l’URSS, et rue de Faubourg Bonnefoy, en passant le pont Matabiau. Et pour moi, pensionnaire chez les Sœurs à Sainte Marie de Nevers rue du Taur, tant de fois arpentée et qui ouvre ses bras place du Capitole ! Puis l’externat, ma vie chez elle ! Des années de bonheur!

Car j’ai vécu à Toulouse, outre que j’y suis allée souvent petite fille, et tous les mois pendant des années à l’âge adulte ! Oui, j’ai vécu à Toulouse ! Je l’ai traversée à pied du Nord au Sud, et de l’Est à l’Ouest, et y ai fait les quatre cent coups ! Je peux y revenir, je n‘y suis pas interdite de séjour, mais je suis quand même en exil, car Toulouse, c’est ma grand-mère, et ma grand-mère n’est plus ! De voir couler la Garonne, j’ai mal, de traverser la place du Capitole, j’ai mal, aller rue Saint Rome, et ailleurs : Le bar des Américains, sur la place aux jets d’eaux, et tant d’endroits encore ! Toulouse tu me fais mal parce que je t’aime, je t’ai dans la peau ! Tu me fais mal parce que tu es toute ma vie, une vie maintenant révolue : c’est là que Reine Cathala, épouse Vaquié, y résida, après Mascara, et où mon grand-père mourut deux ans après. Exilé, errant dans Toulouse à la recherche d’un travail, rongé par le souci et le chagrin, quelque chose se rompit dans son cerveau, et il tomba sur un trottoir de la ville rose. Il n’eut pas le temps d’apprendre à t’aimer, O Toulouse ! Je suis en exil de Toulouse, parce que Toulouse c’est tout un pan de ma vie, de mes joies, de mes premiers émois, des mes amis Pieds-noirs, et d’un reste de famille divisée -O ! Maudites disputes- Toulouse arrogante, bouillonnante et susceptible, un brin lascive, où se croisent métropolitains et exilés. Toulouse où soufflait, mêlé au vent d’autan, un vent algérois.

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L’Algérie de mes racines, depuis 1830. Pays qui m’était interdit par la rancœur de mon père, sa déception et son chagrin. Dans le discours de ma famille, éclatée à Paris, Marseille, Montpellier et Toulouse, tu es là sans cesse, Algérie ! Mes albums de famille sont remplies de dunes de sable oranaises, de sourires fiers de mes arrières et arrières grands parents, et de Pères Blancs. Algérie, pays inconnu, mais tant raconté ! Zora fidèle à la famille…et sa mouna que j’ai tant savourée ! Les pâtisseries orientales, couleurs mordorées, chef d’œuvre du regard, concentré de soleil, mais ruisselantes de miel qui à force m’écoeurait. Je leur préférais le tendre loukoum parfumé aux jolies couleurs pastel. Les orgies de couscous, blé de ta terre, Algérie ! Le thé à la menthe, et la liqueur de fleur d’oranger, spécialité de ma grand-mère ! Les réunions entre pieds-noirs très exubérantes… ! La musique, les chansons ! La voix ténor de mon père, mon premier et plus grand danseur de tango ! Très sollicité ! Son fort accent pied-noir, et dans son vocabulaire, comme dans celui de sa mère, des endroits qui me faisaient rêver : Al Bahdja « Alger la Blanche », El Djazaïr, Oran, Constantine, Mascara, Aïn-Sefra, Aïn-Fares, Mostaganem, Colombéchar, Arzew, Tiaret, Tlemcen, et combien d’autres encore ! Et le soleil, le soleil dans le bleu azur… Lors des ces réunions, je partageais leur fête, je vibrais, j’épousais la fièvre des retrouvailles, j’écoutais les souvenirs échangés de ceux qui avaient hérités et perdu, là-bas, une vie idéale, dans un pays magnifique…grâce à la sueur des premiers colons, leurs ancêtres ! A Toulouse, combien de fois, dans l’autobus, j’accrochais un sourire complice sur mon visage, lorsque j’entendais l’accent Pied-Noir ? Audacieuse, je m’approchais de ces inconnus qui ne semblaient pas choqués, et nous parlions de l’Algérie ! Ma passion pour Enrico Macias, à l’écouter, enfermée pendant des heures dans ma chambre ! C’était compulsif, je recherchais mon identité d’enfant de Pied-Noir, je vibrais pour l’Algérie ! J’étais imprégnée de la passion de ma famille. C’était cela mon héritage ! Mais jamais je n’ai pu épouser leur haine qui surgissait parfois, masque hideux, grimace obscène, qui quelque en soit la cause, me devenait insupportable. Alors je rejetais l’Algérie, je n’en pouvais plus ! Je me disais « Ce n’est pas moi, cela ! Je n’y peux rien après tout ! ». J’étais ballottée. Le Père Becquart, (Révérend Père Henri Becquart) de la Confédération Charles de Foucault, resté comme un membre à part entière de la famille, en France, et que j’ai toujours connu.



(Photo Père Becquart Aïn Sefra 1949) (On peut cliquer sur les photos pour les agrandir)


C’est lui qui a instruit, lors de leur internat en Algérie, mon père et mes oncles. Exotique Père Becquart, grande silhouette blanche immaculée, au long rosaire pendant de son cou, avec sa barbe bien taillée, si prolixe, à l’œil vif, qui nous a tant conté ses pérégrinations en Afrique du Nord et du Sud, et qui nous a tant fait rire lors de soirées interminables ! Il me parlait de sa foi sans jamais me l’imposer, même lorsque je connu une période de révolte anti-cléricale. Mais il me connaissait, il savait mon cheminement, l’exaltation mystique de mon enfance, mes exigences, ma soif d’absolu déçue, et me disait : « Dieu n’aime pas les tièdes ! Alors, pour toi, ça va ! » Il était simplement un témoin de Dieu, sans ostentation. Auprès de lui j’oubliais les iniquités de l’église. Prêtre de terrain car missionnaire, il était vrai et humble. Nos discussions étaient sans fin. Il était pour moi, à lui seul, l’Afrique toute entière. Plus tard, dans la maison de retraite des Pères Blancs à Bry sur Marne, il soupirait lorsque je lui apportais des pots de fleurs qu’il me réclamait sans cesse ! Comment les planter dans ce semblant de terre sur son balcon étroit ? « Oui ! C’est pas comme là-bas » me disait-il tout bas ! J’avais mal pour lui ! Et comme s’il avait commit un péché « d’attachement », il changeait aussitôt de sujet, d’un ton jovial.



Algérie, pays interdit du vivant de mon père, je ne t’ai pas perdue, je n’ai pas « tout laissé là-bas ». Cela m’a aidée à mieux comprendre, à me dire souvent : « Heureusement que je ne l’ai pas connue ! Que je n’y suis pas née, que je ne l’ai pas quittée », c’était ma façon de l’aimer par l’absurde ! Mais cela m’a aidée à ne jamais glisser vers la haine, et de la détester cette haine qui enflammait les cœurs de quel côté qu’elle vienne ! Cette haine qui m’a fait si souvent mal que parfois, j’ai caché mon histoire ! C’était trop lourd pour moi, et sans savoir pourquoi, j’éprouvais de la culpabilité… J’étais lucide : Je savais qu’il était plus facile pour moi d’être objective puisque je n’avais pas subit la déchirure du déracinement, mais que c’était une chance de pouvoir avoir du recul Simplement parce que dans le discours de ma grand-mère, il n’y a jamais eut de haine : De la nostalgie, du regret, de la peine surmontée, mais jamais de sentiments violents. Et si mon pauvre père n’a pas pu étouffer son immense colère, ma grand-mère fut là, qui faisait contrepoids. Parce qu’elle était là, je ne retenais que le désespoir et en oubliais la violence. Je ne retenais que l’amour et non pas le désir de vengeance. Quelques soient les causes ou les raisons, le prix avait été assez cher payé, au prix du chagrin et du sang, d’aimer un pays où l’on est né et où l’on a grandi, et dont on vous a chassé. Quelque soit la couleur du sang. Quelque soit la race.
<:A>

Je me suis débattue au milieu de tout cela, j’ai fait la part des choses et tenté de comprendre qui étaient les arabes et les Pieds-Noirs. Tenté de comprendre qui je suis, moi fille de Pieds-Noirs, au milieu de cet imbroglio qui cimente mon histoire, de tourmente où jaillit tantôt la nostalgie, tantôt l’amitié ou la rancune.. Au milieu de ces racines qui étaient les miennes et qui parfois m’échappaient. Réelles et imaginaires à la fois et pourtant inscrites en moi. Ce pays de mes ancêtres, de mes parents ; mirage et réalité, désir et frustration. Etre et ne pas être ; identité par procuration ! Plus tard, pour ne plus être assaillie de questions j’ai du chasser de mon vocabulaire des expressions arabes et pieds-noirs, que j’employais couramment, naturellement, et qui étonnaient certains. Et quand, dans le moments tardifs et noirs de ma vie, esseulée, dans la détresse, j’ai du, pour survivre, me séparer de choses qui m’étaient chères, je me disais : « Ta grand-mère, elle a tout perdu là-bas ? Elle a pourtant survécu ! Alors tu survivras ! » Algérie, tu m’a entre autre, apprit le détachement. Premiers pas vers la sagesse. La sagesse qui était l’essence même de ma grand-mère. Mais je portais aussi la plainte des exilés, malgré moi ! A travers ceux que j’aimais, mes parents. La plainte d’un amour perdu, pour certains trahi. Mais d’un amour tout de même…Et c’était aussi ma plainte Le destin m’aida : Comme on n’échappe pas à ses racines, inconsciemment, je démêlais les fils de mon histoire sur la rive méridienne du Grau du Roi. Cette plainte qui s’étirait en moi, je pu la bercer au contact des gitans ! Elle s’appela Tona. Car à travers la rumba, quelques accords inhabituels, plaqués ci et là enflammèrent à jamais mon cœur. Mon âme, insidieusement, avait trouvé son écho, sa mélodie. J’avais trouvé mon cri. J’avais construit ma propre route à un carrefour où se concentrait l’Algérie, l’Espagne et Toulouse à la fois : Le Flamenco ! Je retranscris ces poèmes, parce que ma grand-mère me les avait dédiés, pour que nul n’oublie ! Ou que certains apprennent… J’espère que ce petit manuscrit fera son chemin. Certains de ces poèmes recopiés sont d’une telle splendeur ! Comme celui de cette Pied-Noir qui vient de me faire pleurer sans retenue en le lisant. Cette Pied-Noir qui dans son exil, a eu le temps d’aimer Toulouse ! Faire des vers ou de la prose, c’est bercer sa peine, alors, écoutons-les, ceux qui viennent de « là-bas ». Nous sommes tous des exilés de quelqu’un ou quelque part.


Jeannine Vaquié, Fleur de Corail Clermont-Ferrand Novembre 2006 fille et petite fille et arrière arrière petite fille de Pieds-Noirs, Mascara, (Algérie ) à ma grand-mère paternelle, Reine Cathala, épouse Vaquié Née à Mascara Ain-Fares (Algérie), le 13 juillet 1900, décédée à Toulouse (France), le 12 août 1998




Maison Miraglia, rue paul Doumer, où habitait ma grand-mère (J'ai eu cette photo grace à l'amabilité du site "Mascara, Algérie de ma jeunesse") en lien ici.



Comme je le disais précedement : Merci Monsieur Gilles Perez, vous m'avez ôté un poids énorme! Extrait entretien : http://babelouedstory.com/thema_les/souvenir/1035/1035.html



"A quel titre personnel avez-vous ressenti le besoin de réaliser ce film ?"
" Parce que pendant très longtemps j'ai eu honte de dire que j'étais moi-même Pied noir. Je « zappais » une génération de mon histoire familiale, parlant plus volontiers de mes racines andalouses que du passage de mes ancêtres en Algérie. Parce que, à ce mot, sont attachées une honte et une culpabilité. Parce qu'idéologiquement, à l'école, puis dans les milieux tant professionnels que politiques où j'ai évolué ensuite, il faut être du côté du persécuté et, dans cette histoire, le persécuté, c'est communément l'Algérien. Je reste du côté du persécuté. Je garde la justice chevillée à l'âme. Je suis pour l'indépendance des peuples et le respect de l'être humain. Et les années de reportage m'ont appris que les histoires humaines racontent mieux que n'importe quelle analyse politique un conflit, une crise. On n'avait jamais donné la parole aux Pieds noirs, si ce n'est pour les stigmatiser. Jusque là, j'acceptais qu'ils aient souffert au moment du rapatriement mais je ne voulais surtout pas savoir comment ils avaient vécu là-bas parce que je m'attendais à découvrir des comportements de « salauds » parmi mes ancêtres. Par ce film, en remontant l'histoire familiale et collective, j'ai découvert un petit peuple essentiellement issu de la classe ouvrière dont il a toujours défendu les valeurs et les droits, y compris ceux des Algériens." Gilles Perez





rachid et le flamenco envoyé par rachidalaoui Rachid du groupe Casta Cali Gipsy rai



SUITE : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2009/01/1-regards-sur-lalgrie-part-one.html


Voir http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/03/2arabo-gitan.html


http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/05/2-l-bas.html

samedi 7 juin 2008

1. Flamenco! Flamenco! Coeur artificiel auquel je suis branchée!




ruizramon

" Pour moi le flamenco c'est d'abors un CRI.
Une respiration, une manière d'être au quotidien, aussi bien pour les grandes choses que pour les petites ou banales,
c'est l’expression de la vie dans toutes ses couleurs!

Mais qui a été l'instigateur, le déclencheur, le coupable (rire) de cette passion qui allait me dévorer?
Un gitan de la Camargue.Et complètement à son insu d'ailleurs!

Pourquoi certaines personnes et pas d'autres vont provoquer en soi un déclic qui ne se produisait pas avant?

Là réside toujours un mystère...

Comme plusieurs personnes peuvent vous dire la même chose, avec des mots différents et un jour l'une d'entre elle emploie des mots qui vont percuter pour soi?

A l'époque où je fréquentais Miguel, surtout au début, je ne parlais pas aux gitans de mes activités : danse classique, piano et chant.
Dotée d'une voix d'alto, j'ai fait dix ans de chorale, et même prit deux ans de cours de chant une fois par semaine, que j'avais la chance de ne pas payer car mon professeur de chant, qui était chanteur d'opéra, était amoureux de moi et si ce sentiment ne fut pas partagé, j'ai gardé pendant longtemps avec lui des liens d'amitié.

Il est bien inutile de préciser que la cigarette n'est pas recommandée pour le chant......
Il me faudrait maintenant re-prendre des cours très très intensifs...

Ces cours me furent plusqu'utiles, car je n'étais pas loin à un moment de passer mezzosoprane soliste.
Cela n'a pas été le cas mais je l'ai frôlé.

Au sujet du chant : Savez-vous quel est le SEUL opéra composé pour illustrer un roman connu, certes, mais uniquement POUR UNE VOIX DE MEZZOSOPRANE?

CARMEN!

Le SEUL opéra où il y à des choeurs d'enfants? CARMEN!

S'il y à un mélomane qui me contredit, j'en serais ravie, j'adore apprendre et reconnais mes erreurs.

"Carmen" d'après le roman de Prosper Mérimé, mit en opéra par Bizet à été créé pour une voix de mezzosoprane : C'est -à dire que toutes celles qui ont interprété Carmen étaient souvent des soprane, soit, mais ne montaient jamais en soprane dans le chant.
Contrairement à Michaela, la fainçée de Don José, qui chante en soprane.


J'étais avec Miguel et je voulais comprendre les gitans : J'entendais surtout des rumbas camarguaises, plus commerciales, et peu de flamenco. Mais quelques fandangos, quelques accords de bulérias attrapés ci et là chez l'un d'entre eux‚ éveillèrent en moi un feu nouveau!

Je me rappellerais toujours ce moment où un gitan à joué quelques notes de flamenco et m'a dit : "C'est du flamenco". Je lui ai répondu : "Je sais!" mais à cet instant même je me suis sentie brûler et ma vie en a été changée.
Moment magique et fugace où se révèle à l'insu de celui qui en est la cause, un bouleversement sans précédent chez son interlocuteur. Je pense qu'à c e moment il y à comme une harmonie ambiante propice aux révélations.

Je saisis tout de suite l’intérêt de cette découverte. Le Flamenco, c'était leur âme! Tardivement dans ma vie je m'approchais du flamenco, et ce fut une révélation. Je voulais comprendre son origine, car c’était comprendre les gitans. C'était aussi, à distance, me sentir reliée à eux.

J'enregistrais des émissions sur France Culture, collectionnais les disques et les lasers sur le cante flamenco. Et je découvrais un monde nouveau devant lequel j'étais passée pendant des années, sans y prêter attention. Je me guidais seule dans cet extraordinaire dédale. L'histoire du flamenco est poignante et mystérieuse, sa structure musicale très particulière. J'avais maintenant deux univers : le classique et le flamenco aussi intense et éblouissant l'un que l'autre.
Je découvrais la richesse et la beauté du flamenco cante jondo, je découvrais une multitude de chanteurs les "anciens" et les "modernes". Je fus aspirée par une nouvelle passion.

Je planais dans l'univers sublime et déchirant des tonas et des siguirillas. Je vibrais sur les soléas et les Bulérias. Ramassée sur moi-même ou exaltée‚ j'étais propulsée dans un monde dont j'étais constamment assoiffée : Je ne pouvais plus atterrir. J'eus un jour un léger accrochage en voiture parce-que je n'avais pas vu freiner devant moi, et que j'étais emportée par une Bulérias. J'en éprouvais d'ailleurs de la honte, telle une mauvaise élève, car le flamenco m'apprenait pourtant la maîtrise! Une autre fois, je donnais des émotions fortes à mon passager qui, la voix tremblante, vert, m'indiquait les tournants, parce que je me pâmais au volant en écoutant Orora Vargas interprétant un Tango.



Voiciune très belle video d'Aurora Vargas!

De : eryely

Je fis des cassettes sur l'histoire du flamenco, que je donnais aux gitans, sur leur demande. Car tout le monde ne connaît pas obligatoirement les origines profondes du flamenco.
Lorsqu'un spectacle de flamenco se déroulait dans ma région, comme au Puy en velay par exemple, je pouvais faire cent kilomètres en voiture, même seule, pour y assister, et je m'enivrais. Tout dans le flamenco pour moi était prière. C'était l'osmose entre la terre et le ciel.

Je désirais apprendre le flamenco, et comme parfois dans la vie lorsqu'une chose doit se faire elle se fait, tout se réalisa car on m'indiqua un professeur de flamenco, Hélène, et je pris des cours. Je découvrais la difficulté de la danse flamenco, mais aussi sa beauté‚ son miracle : Voilà une danse que l'on pouvait pratiquer à tout âge et qui embellissait toutes les femmes ! Je n'ai jamais eu autant mal aux pieds, parfois des douleurs atroces, surtout au début. Mais je ne pouvais pas me passer du Flamenco. Je me faisais mal au corps pour ne pas avoir mal au cœur. A travers ma solitude, j’écrivis un jour à ce gitan : "Flamenco ! Flamenco ! Cœur artificiel auquel je suis branchée". Et je redescendais dans le sud.

Lorsque je fus plus sûre de moi, je lui montrais quelques pas qui me posaient problème, et il essayait de m'aider. Il me donnait des cours improvisés! J'étais à chaque fois stupéfaite et...désespérée de constater avec quelle facilité il les exécutait, il dansait comme s'il respirait...alors que nous, les élèves avions parfois tant de difficultés pour certains pas!(rire)

Les gitans apprirent que je tentais de m'initier, et j'eus l'occasion de danser des rumbas dans le sud, ce que je n'avais jamais fait. Je ne voulais pas, j'étais débutante! Mais la première fois, on me balança des coussins sur la tête devant le public qui riait et je dansais tant mal que bien. Le lendemain, des gens m'accostaient dans la rue pour me demander s'il y avait un spectacle le soir. Coincée entre le fou rire et le trac, je répondais oui. J'étais payée en retour, car les gens naïvement me croyaient faisant partie du groupe des musiciens. C'est cela les gitans ! Ils ont l'art d’être opportunistes et d'enrichir leur spectacle avec des éléments extérieurs dont je fus. En dehors du fait que pour eux, la musique est partout, et n'importe quand. Elle n'a pas de lieu et peut s'improviser où bon leur semble. La fête se crée aussi en dehors des moments traditionnels.
J'étais liée aux gitans par la musique. Elle est l'essence de toutes choses. Elle est d'essence divine. Tous les textes mystiques attestent de sons ou de chants célestes. Certaines légendes aussi : A l'instar de la tour de Babel, une histoire gitane raconte le lien étroit existant entre la spiritualité‚ et la musique. L'homme, ignorant que la divinité se trouve d'abord en lui-même, construisit une tour pour se rapprocher de Dieu, mais elle penchait, et aucun gitan ne trouvait la solution pour empêcher le danger imminent. L'un d'entre eux, Nemrod, imbu de lui-même, se prit de fureur contre les Dieux, et les provoqua. La colère divine tomba sur les tribus installées dans la tour, qui s’écroula. Les tribus ne pouvaient pas se comprendre, car chacune parlait une langue différente. Et dans la tourmente, cela ne déclenchait que des querelles.

Citation : « Seule, une tribu qui avait eu la sagesse d'apprendre à jouer de tous les instruments, à chanter et à danser toutes les danses, était plus sereine. Ses membres travaillaient aussi l'osier et le métal. Ils décidèrent alors de partir et tracèrent sur le sol les "Tchar droma" c’est-à-dire dire les "Quatre routes", le premier et initial symbole de la croix ». (La symbolique gitane)























De temps en temps, une à deux fois par mois, venait dans ma ville un autre professeur de flamenco, Paco el Lobo. Il animait des week-ends stage. Paco est gitan, et je l'admire pour ses qualités pédagogiques et sa gentillesse. J'étais si heureuse d'avoir des échanges avec un gitan, dans ma ville!
Le hasard mettait tout en place pour m'aider à danser ce qui trépidait en moi, pour toujours être proche des gitans, d'une façon ou d'une autre. Car Hélène n'avait monté sa troupe que depuis peu.

Paco s'asseyait sur une chaise, décontracté‚ et en souriant nous encourageait, nous disant que l'erreur est naturelle, sinon nous n'aurions pas besoin d’être là. Il disait aussi....que le flamenco, ce n'était pas si compliqué que cela (rires)
Il prenait sa guitare et nous guidait avec une patience infinie. Alors la timidité‚ les complexes s’évanouissaient. Nos pas cadencés et le martèlement de nos chaussures résonnaient, le rythme nous enveloppait. Pour qui arrive dans un cours de flamenco en novice peut-être effaré par le fracas produit par le zapatero, d'autant plus que ces pas ne sont pas toujours à l'unisson! Les rares fois où j'arrivais en retard, ce fracas même faisait battre mon cœur... C'était ma marche intérieure, l'amour de la terre. Il m'enracinait enfin, moi qui avais tendance à avoir la tête dans les nuages par rejet des blessures terrestres. Il me réconciliait avec le monde. Le flamenco m’insufflait la vie. J'avais à chaque fois l'impression de marcher vers les gitans de la Camargue.

J'étais toujours étonnée lorsque Paco nous donnait des cours, ce ce que nous êtions au début du cours et de ce que nous réussissions à faire à la fin, c'était comme un miracle à chaque fois, en finale! C'était un très bon pédagogue.
Et que de fêtes nous avons fait, que de moments partagés!

Paco était fier et noble. Il voulait avant tout promouvoir le flamenco, il vivait de sa passion et sa qualité de vie passaient en second. Quand les enfants lui demandaient ce qu’était le flamenco il répondait :

"Imaginez une cocotte minute sous pression depuis deux siècles. Dedans, il y à quatre ingrédients : Du gitan, du juif, de l'espagnol et de l'arabe. Un jour le couvercle a sauté et cela a donné le Flamenco".

Une splendide video, pour illustrer ce que dit Paco
(Oriental & Flamenco Gypsy) :


Oriental & Flamenco Gypsy Festival 07
de gypsyfestival


Paco jouait, chantait avec toute son âme. Et quand, après un arrêt, il nous faisait cadeau d'une tona , je frémissais au plus profond de moi-même. Un silence religieux s'ensuivait, encore vibrant de sa voix, plainte interminable qui s’étirait dans chaque atome de notre être. J'affectionne particulièrement la tona, qui a le don de bercer mes peines. Elle me fait descendre dans les tréfonds de moi-même, pour enfin m’ôter la douleur. C'est une alchimie de la tourmente. La plainte est supplantée par le calme intérieur. La tona est un baume sur les plaies de mon âme.

Entre élèves passionnées, nous nous disions que le flamenco était plus qu'une passion mais une folie si nous n'y prenions pas garde. Nous le comparions à une drogue. Nous tentions, en discutant, en riant, de surmonter quelque chose qui nous envoûtait. Car le flamenco est passion, envoûtement.



Je m’interrogeais alors sur la passion et sur l'amour, et j'essayais en même temps de comprendre le sens du terme "flamenco". Car je sentais confusément un lien entre tout cela.
L'histoire du flamenco garde elle-même une part de mystère, et ceux qui travaillent dans les Penas flamencas (groupes de recherche sur le flamenco) s'accordent à le dire.

Depuis longtemps je correspondais avec mon premier psychanalyste de Paris, Jacques Hassoun . Juif d'Alexandrie, écrivain, et surtout poète, sa personnalité et ses écrits me fascinent, telle la mélodie du charmeur de serpent. Chez Jacques Hassoun, l’interprétation psychanalytique et la poésie s’entremêlent, racines dans les eaux troubles de notre inconscient, surgissant lentement, plantes grimpantes embrassant la terre, odoriférantes‚ s’enivrant d'air; explosion de parfums, de couleurs, éclosion de jardins suspendus.

Ayant déménagé, je continuais à maintenir des liens épistolaires avec lui. J'ai toujours très mal supporté les séparations. Il répondais infailliblement à toutes mes lettres. Lorsque je lui fis part de mon questionnement, il m’écrivit qu'il travaillait sur ce sujet depuis un an, et que son livre "Les passions intraitables" sortait en librairie dans une semaine! Je l'achetais aussitôt. Je n'oublierais jamais la surprise de la libraire lorsque je le lui réclamais alors qu'il venait juste d'arriver en vente!

Et je fus stupéfaite et ravie d'y trouver dés l'introduction, une analogie entre la passion et le flamenco.

Laissons à Jacques Hassoun, dans le style éblouissant qui est le sien, la parole :

"Nous suivrons ce dédale, cette piste, comme tenterait de le faire un auditeur naïf dans sa tentative de suivre les structures complexes d'un fragment de musique andalouse. Austère et savante comme le cante jondo, ample comme le cante grande, torturée et spectaculaire dans le cri qui soutient le cante chico, érotique et funèbre dans la chorégraphie qui l'accompagne, la passion au même titre que le chant flamenco est en proie à ses duendes, ses démons, qui bousculent jusqu’à la folie l'existence de celui en est la proie, au lieu même d'une attente insue; lieu où va se rejouer le drame d'un deuil impossible et de la jouissance Autre. Comme la passion, le flamenco est l'expression d'un exil. Ne dit-on pas de cette musique qu'elle tire son nom des chants nostalgiques que les Andalous cantonnés dans les Flandres et les Pays-Bas modulaient pour évoquer leur province natale ?
A leur retour, ils entendront nommer "chants flamands" ce qui était pour eux l'expression même du déchirement andalou".


Même à distance, les gitans du sud me faisaient danser. A travers la musique et la danse je tentais de sublimer ma soif d'amour, sinon d’exorciser un feu intérieur, mes déceptions, mes propres « duendes». Le Flamenco devint pour moi un exutoire, et progressivement une thérapie. Il fit surgir la surprise d’émotions jamais éprouvées auparavant! Ce fut très fort. De nouveau sentiments traversaient mon corps, quasi tangibles, et extrêmement profonds, dont je prenais physiquement conscience. Comme une immense colère par exemple, qui m'étonnait...Et cela était le cadeau en retour, distillé dans ma chair, une réponse à mon exil. Car je me sentis définitivement enrichie.

Ces années furent celles où j’eus le temps d'utiliser mon énergie au maximum : Danse classique deux fois par semaine, flamenco une fois par semaine et un week-end par mois. Quand je ne faisais pas l'aller-retour en train quelques samedis pour prendre des cours au Quartier du Marais à Paris, et revoir Jacques Hassoun! Chorale une fois par semaine et un week-end par mois avec représentations‚ piano et répétitions de l'orchestre auxquelles j'assistais régulièrement. Je faisais déjà de l'écoute consciente de la musique sans le savoir.
Mais la sublimation n'est jamais totale, d'autant plus que je ne créais pas, j’exécutais‚ du moins j'essayais. En puisant dans mon énergie, je la décuplais, elle me rendait à la fois plus forte, mais mettait aussi ma sensibilité à fleur de peau.

Je tentais de tricher avec mon désir en faisant de l'humour : "Il y a des hommes qui font marcher les femmes, d’autres qui les font courir. Moi, les gitans me font danser!". Mais je savais bien que c'était une figure de style, et que tout ce que je faisais était un appel à l'amour. Car si la danse est communication, elle est d'abord pour moi une plainte adressée aux autres. Puis pour des raisons que je ne peux dire ici je du arrêter le flamenco. Ce fut pour moi une forme de mort" extrait de mon manuscrit.
Et une blessure toujours ouverte!

Alors plus tard tout en continuant la danse classique, je prendrais, pendant une année des cours de danse orientale et plus longtemps de la danse zaïroise, mais j'en reparlerais!

Un petit aperçu de la danse orientale, j'adore. Pour la première video, la deuxième partie est plus intéressante au niveau danse je trouve :


et une autre de Didem, turkish sexy belly dance :


Didem - Turkish sexy belly dance -6
envoyé par sayit

"Comme la passion, le flamenco est l'expression d'un exil". écrit Hassoun : A travers le tempérament des gitans en particulier,je continuais une recherche inconsciente mais réelle de mes racines qui se révelera peu à peu à moi, quelque chose de très profond et qui m'apparaitra de plus en plus évident : L'Algérie

Expression de l'exil aussi, cette rédaction de passion gitane, exil d'Ajaccio....

Tentative de sublimation...

Flamenco réconciliation....

J'écrivais sur un site, il y à quelques jours : " J’ai vu les trois volets du reportage de Mr Gilles Perez et j’en ai été bouleversée, j’ai même pleuré. Je suis fille (ma famille est de Mascara depuis 1830) de pieds-noirs et j’ai toujours porté en moi l’Algérie, sa beauté et ses drames.
J’ai eu à la fois honte et éprouvé de la peur autrefois d’être enfant de pieds-noirs, et n’osais en parler.
Le reportage de Gilles Perez que je trouve remarquable, de pudeur, de simplicité et d’objectivité m’a énormément marquée et ôté d’un poids, c’est très important.
Car mes parents et mes ancêtres m’ont légué leur amour de l’Algérie et leur souffrance, aussi.
L’amour mais pas la haine…. Même si ce n’est pas simple.(je voulais dire pour tout le monde)
Je pense que nous, enfants de pieds-noirs devons vouloir la paix, en nous, autour de nous.
Merci à Monsieur Gilles Perez de ce bouleversant et vrai documentaire : Je pense qu’il a été entendu.
Je suis très émue!"J.V. Fleur de Corail

Au sujet de la remarquable trilogie : "les pieds-noirs, histoire d'une blessure" de Gilles Perez

Donc ce soir, je publie deux billets : il y à la suite!

Pour terminer, je remets cette video, elle est trop belle (flamenco pur et moderne) :




Voir :

P.S. J'ajoute aujourd'hui que ce qui est écrit est autobiographique et personnel : extrait d'un manuscrit. Le 03/01/2011